En complément, je te confie des chiffres que j'ai trouvés très intéressants récemment (et qui montrent, comme tu t'en doutes, que - à l'intérieur des questions que tu soulèves - il y a des nuances de taille en fonction des produits) :
Émissions de gaz à effet de serre du régime alimentaire moyen d’un individu français (hors boisson)
52 % : viandes, poissons et préparations de plats carnés
84% des impacts écologiques de notre alimentation résultent de la manière dont les denrées alimentaires sont produites : le transport des produits n’en représente ainsi qu’une part marginale.
GES :
seules 13,5% des émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des Français sont imputables au transport des denrées, alors que 67% de ces émissions résultent de la phase de production agricole
Pour atteindre nos objectifs climatiques, il faut diminuer de plus de 50 % la production et la consommation de produits animaux d’ici à 2050 en France, et de plus de 20 % d’ici à 2030. Cette diminution doit se faire prioritairement sur les produits animaux issus des élevages industriels (élevages intensifs), impliquant notamment une forte concentration d’animaux, une dépendance aux importations pour leur alimentation et peu voire pas d’accès à l’extérieur
Merci Mathilde, il manque pour atteindre nos objectifs d'indiquer pour si on veut diminuer la consommation de viande en France, il est nécessaire d'abord d'arrêter les importations avant de réduire la production locale: revoir les accords internationaux. Autrement, tout ce qu'on ne produira pas en France sera importé et nous aurons plus perdu que gagné dans la bataille.
Merci pour l'article, effectivement intéressant et pragmatique du point de vue climat. Est-ce que les GES sont les seuls critères? Il ne faut pas oublier également, à rendement ou même émissions GES égales, l'impact sur la biodiversité, autre transition qui nous pend au nez, et probablement la santé (même si là aussi les études ne doivent pas être faciles à trouver).
C'est pour cela que je cite ces arguments pour choisir le bio.
L'argument du prix se justifie par les impacts négatifs évités qui sont aujourd'hui payés par la collectivité (pollution, santé, biodiversité)..
"Le choix du bio se fera alors sur les autres arguments liés à la biodiversité, aux conséquences sur l’environnement, à la santé humaine, aux couts évités par la prise en compte des arguments précédents qui ne sont pas négligeables."
Salut Bertrand,
merci pour les infos.
En complément, je te confie des chiffres que j'ai trouvés très intéressants récemment (et qui montrent, comme tu t'en doutes, que - à l'intérieur des questions que tu soulèves - il y a des nuances de taille en fonction des produits) :
Émissions de gaz à effet de serre du régime alimentaire moyen d’un individu français (hors boisson)
52 % : viandes, poissons et préparations de plats carnés
15 % produits laitiers
15 % légumes, fruits, plats végé
etc.
https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2017/04/Un-coup-de-fourchette-pour-le-climat-.pdf
impacts :
84% des impacts écologiques de notre alimentation résultent de la manière dont les denrées alimentaires sont produites : le transport des produits n’en représente ainsi qu’une part marginale.
GES :
seules 13,5% des émissions de gaz à effet de serre de l’alimentation des Français sont imputables au transport des denrées, alors que 67% de ces émissions résultent de la phase de production agricole
https://reseauactionclimat.org/manger-local-permet-il-de-reduire-les-impacts-environnementaux-de-son-alimentation/
Pour atteindre nos objectifs climatiques, il faut diminuer de plus de 50 % la production et la consommation de produits animaux d’ici à 2050 en France, et de plus de 20 % d’ici à 2030. Cette diminution doit se faire prioritairement sur les produits animaux issus des élevages industriels (élevages intensifs), impliquant notamment une forte concentration d’animaux, une dépendance aux importations pour leur alimentation et peu voire pas d’accès à l’extérieur
https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2021/02/position_moins_et_mieux_21_05_12_ter.pdf
Allez, bises !
Merci Mathilde, il manque pour atteindre nos objectifs d'indiquer pour si on veut diminuer la consommation de viande en France, il est nécessaire d'abord d'arrêter les importations avant de réduire la production locale: revoir les accords internationaux. Autrement, tout ce qu'on ne produira pas en France sera importé et nous aurons plus perdu que gagné dans la bataille.
Merci pour l'article, effectivement intéressant et pragmatique du point de vue climat. Est-ce que les GES sont les seuls critères? Il ne faut pas oublier également, à rendement ou même émissions GES égales, l'impact sur la biodiversité, autre transition qui nous pend au nez, et probablement la santé (même si là aussi les études ne doivent pas être faciles à trouver).
Exact!
C'est pour cela que je cite ces arguments pour choisir le bio.
L'argument du prix se justifie par les impacts négatifs évités qui sont aujourd'hui payés par la collectivité (pollution, santé, biodiversité)..
"Le choix du bio se fera alors sur les autres arguments liés à la biodiversité, aux conséquences sur l’environnement, à la santé humaine, aux couts évités par la prise en compte des arguments précédents qui ne sont pas négligeables."